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PUIS CE FURENT « TES » ÉTOILES…

 

 

PUIS CE FURENT « TES » ÉTOILES…

 

 

Oui ! Ce furent « Tes » Étoiles

En mon ciel torturé

Qui levèrent ce voile

De ma médiocrité,

 

Quand, sur l’horizon du soir

De ce jour de clarté

Surgirent en encensoirs

Les feux de Ta Beauté.

 

J’y baignais mon regard

Afin de m’y noyer,

Bénissant ce hasard

D’ainsi T’avoir croisée.

 

Et Ta Tempête en moi

Soudain m’a affirmé,

J’osais tous mes Émois…

Pour « Te » les révéler.

 

Orion, Fleur de Carotte,

L’Astrée et « Ton » mystère

Ouvraient enfin leurs portes

À mon Être… « Solaire ».

 

Et Tes mille Soleils

Immergèrent Ma Terre

En Cette heure de l’Éveil,

Me lovant en Ta Mer

 

Aux flots frangés d’argent,

Où je goûtais l’Amour

Dont j’étais indigent,

Qui incendia… « Mes » jours.

 

Depuis ces heures bénies,

Tant d’autres auront vécu !

Sans Toi, qui tant m’auras serti

En ces Vagues Absolues

 

De Tes Nues Jouvencelles

Où je me suis dissous,

Amant de « Tes » Dentelles

Aux nymphes amadou,

 

Naïades qui s’emmiellent,

Maîtresses sans tabou,

Algues qui m’ensorcellent

Comme « Ton » Doux Bijou.

 

Je confie à Ton Ciel,

Le Baisant comme un fou,

Mon Désir Ménestrel

Pour Tes saillants atouts

 

Et Tes yeux d’hirondelle

Qui migrèrent en lointain,

Quand mon Être, Rebelle,

En corps, Frémit Mâtin

 

Et tant chérit Ton Sein

Où mon âme, Elle, veille,

En l’Espoir Souverain

Qu’elle souffle à Ton sommeil…

 

Mon Désir Valentin

Ardant tel l’Éveil

De « Tes » petits matins,

Juteux fruit pour Ta Treille

 

Si Gourmande soudain,

Qui tout en Toi M’appelle

Et quémande Mes Mains…

Amantes Sensuelles,

 

Pour magnifier « Nos » Faims

Sublimes et démentielles,

Nos Soifs de satins,

Buées Sacrificielles

 

Aux Empires Souverains

De Soupirs sans pareils,

Soudées en Cet Écrin

Appariant Nos deux ciels,

 

Qui, jouissant enfin,

Font l’Amour au Soleil,

À la vie, aux levains,

Au Bonheur Matriciel

 

Du Singulier Destin

De nos Mues Cantilènes,

Qui S’Aiment Mieux que Bien

Et que L’Amour Appelle,

 

Pour que d’Elles, si Belles,

Naissent enfin « Ce UN »,

Sacramentel

Et Suzerain,

 

En Prodigieuses Ivresses

Aux lendemains

Fous de Caresses

Et jeux lutins,

 

Ivres professes

Du Seul Chemin

Aux vraies richesses

Et doux embruns

 

Qu’est « Cet » Amour,

Vibrant témoin

De mille jours

Et nuits sans fins,

 

Où nous serions…

Et « MAGICIENS »,

Fous de Passions,

Et « MUSICIENS »,

 

À l’Unisson

De Ce « FESTIN »

Où « Nos » Fusions,

De Droit « DIVINS »,

 

Nous Forgeraient

Adamantins,

Qu’enchâsserait…

« TON » Féminin.

 

 



08/01/2024
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