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ATEMPOREL SONGE, EN CETTE NUIT D’ÉTÉ

NOUS SOMMES-NOUS… AIMÉS !

Sur un frisson de l’âme,

À l’aube d’un été,

Encore plein du sommeil

De mon Être immolé,

Sur Tes Éteintes Flammes

Qui furent durant ma nuit

Ces songes merveilleux

Où brillait Ton Soleil

Aux rayons audacieux,

Incendiant mon ennui,

J’étais, sous Ton Regard

Aux velours chatoyants,

Ce séducteur paré

D’un diadème flamboyant,

Au sommet de son art.

Je savais Te parler,

Consumer Ton Désir

Du timbre de ma voix,

De mon troublant sourire…

Ton Cœur Ensorceler.

Ton Corps, Ivre Vaisseau

De vagues sensuelles,

Ondoyait sa passion

En écumes charnelles…

Aux rives de ma peau.

Et Tes Yeux Doux, de Braises,

Oubliant en les miens

Ta raison assassine,

Immolaient leur destin

En communes fournaises

Qui furent embrasements

Sous la voûte des cieux,

Originelles fusions

De souffles licencieux,

Dons des dieux… Aux Amants.

Vibrantes symphonies

D’Extases Enlacées,

Jouissances Suprêmes

Nous nous sommes Aimés…

Longtemps, en Cette Nuit.

Et au petit matin,

Toujours Sacramentelle,

Parée de Nos Ferveurs

Choyant l’aube nouvelle,

Alchimique soudain,

Notre Magie d’Émois

Par l’Aurore diluée

S’offrait à mon éveil

En rêve évaporé,

Qui Te caressait… Toi !

Et… Tu demeuras, là,

En Mon Cœur, gravée,

Si Femme en Tes Dentelles

Où je m’étais baigné,

Que Je n’oubliais pas.

Depuis, c’est Ton Sourire

Qui enivre ma bouche,

Mâle en efflorescences

Je viens boire en Sa Couche

Ta Beauté qui m’aspire.

Et m’inspirent Tes mousses,

Reines de Ce Désir…

Qui Me Noie en Ta Source.