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CE FUT UN JOUR… D’AMOUR !

Sur l’océan des sens

J’ai enlacé ta vie

En éclats éblouis

De si tendre indécence.

Baignés en bel azur

D’une pente haut perchée,

Nos yeux feux incendiés

Par l’intense, y noyaient nos futurs.

Sur ta peau j’ai cueilli tes saveurs,

Humé de ton souffle, l’envie,

Caressé ton désir aux corolles fleuries,

Effleuré, délicat, la houle de ton cœur.

Et, vagues sur ton corps, j’ai oublié le temps.

Mamelons érigés en safrane clarté

Tu tendais vers le ciel, ta beauté,

Elle se reflétait, lumière, sur leur tourment.

Sur le velours de ta peau nue,

Chacune de ses taches aux doux roux nuancés

Égrenait ta passion sertie de volupté

Sous mes lèvres gourmandes au plaisir dévolues.

À l’apogée sacré de ton sexe liqueur,

Oblongue empreinte brune, originelle,

Il en est une qui m’ensorcelle,

Joyau subtil d’une fleur, Ta fleur, de bonheur.

En ses dentelles femmes

Où perlait ta rosée

Je me suis réfugié,

Virile chair en flammes,

Et tes reins en appel

Ont arqué ton désir

En sourires et soupirs…

Comme tu étais belle !

Nos lèvres étaient en liesse,

Nos langues… Sulfureuses,

Nos âmes… Amoureuses,

Nos corps pleins d’ivresses,

Et « Le Verbe », au présent,

En nos cœurs émotions

Aux doux mots libations,

Coulait… Si tendrement.

Instant précieux, délice,

Arpèges étaient nos voix,

Nous respirions La Joie

En sonates complices.

Notre magie alors,

Frémissant en l’éther

Son capiteux mystère,

Défiait notre mort.

Et… À notre retour

Nous n’étions plus les mêmes,

Nos brumes en carême

Immolées en atours

De Notre plus beau jour,

Étoffé de Nos Ailes

Joliment jouvencelles

Aux souffles troubadours,

Où, mâle en toi femelle,

Voyageurs au long cours,

Écumes de ce jour

Du plus intense appel

De nos émois velours

T’ayant rendue si belle,

Que devant l’Éternel

Amante sans détour,

En la mienne ce jour

Ton âme matricielle

Irradia TOUT Mon Ciel,

Ancra en moi « L’Amour »,

Et l’irradie « Toujours »

De Ton Aura Femelle

Aux Précieuses dentelles,

Parées de « Tes » Atours…

Mon Amour !