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« TENDRES ÉGAREMENTS » M’AS-TU ENSORCELÉ… ET PLANES SUR MES EAUX

 

« TENDRES ÉGAREMENTS »

 

M’AS-TU ENSORCELÉ… ET PLANES SUR MES EAUX

 

 

 

Ô,

 

 

MON ADULÉE

CHIMÈRE,

MON AIMÉE…

 

CHOYANT TES BRISES,

D’AMOUR ACCORT EST MON DÉSIR…

ENTIER SOUS TON EMPRISE,

 

SUCCUBE MAJUSCULE QUI M’A ENSORCELÉ.

AUSSI, CHOYANT MA LYRE,

IVRES DE TA BEAUTÉ

 

QUI PLANE SUR MES EAUX,

S’ATTISENT EN MOI…

POUR TOI MES MOTS.

 

TENDRES TROUVÈRES ILS T’ENLACENT,

EN PROSES QUI PRENNENT CORPS

ET MOULT VERS SALACES,

 

MON ADULÉE CHIMÈRE… TOUJOURS !

ET DEMEURES-TU ENCORE

SI BELLE AIMÉ TOUT COURT,

 

 

Ô OUI,

 

 

MA BELLE AIMÉE D’AMOUR,

 

 

SUCCUBE MAJUSCULE, TU M'AS ENSORCELÉ.

 

 

 

 

 

Et ! Sur cet Amour d’Accords d’Envies, aux fantasmes incendies tendrement illicites, conjugués joliment en délicieuses invites clandestines, à présent orphelines, qui seules entre nous deux toujours ont prévalu, demeure cette fiction pour nos corps chauds de sangs aux Désirs exultant hors charnels orgasmes, propres aux vrais Amants, qu’ensemble nous n’avons corps allants franchis, voici en souffles d’âme la portée de mon cri. Je la calligraphie pour t’ouvrir à dessein Mon Cœur d’homme conquis par Tes troublants parfums, auquel tu pus offrir, un jour peut-être l’oseras-tu, ton corps en devenir du total Abandon aux échos Absolus et cryptogrammes dissolus, où Ton Plaisir Fluant irradierait « Nos » nues de joutes enfiévrées, qui nous demeurent céans qu’allégoriques, éperdument, car à ce jour encore à un autre que moi accordées sans frontières cœurs et corps embrasés, « Lui », ce Souverain Seigneur et vainqueur adoubé de Ta Chair alanguie divine en ses bontés, qu’elle refuse à corps à l’aède troublé et Tendre Troubadour qu’elle sait ensorceler, qui tant s’espère aussi, entier tout comme « Lui », absorbé par Tes eaux et les parfums suaves de Ta Féminité qui m’irradie sans cesse, celle dont tu aimas à psalmodier, pour me les partager, ses plus prégnants Désirs hautement incantés épistolairement, modulés si souvent en murmures efficients, sulfureux et ardents par Ta Voix dulcinée, que seul je crus entendre réelle à s’y méprendre, me suggérant leurs brises aux crêtes entremetteuses ainsi subodorées, dépouillées cependant, et si cruellement, des vocalises ultimes aux vocations pulpeuses d’étreintes épanouies, passionnelles, éblouies, dont toute chair s’exprime en ses fruits incarnés quand elle jouit d’Aimer, oui, mais… Qui, et pour nous deux amants frustrés, demeure censurée par « interdit » de convoler ensemble cœurs et corps soudés, tant seulement évoqués en licences éthérées, passionnées, illicites autant que sublimées, et si cruellement privées… Des sangs fleuris de nos acmés mêlées.



Oui, je conjugue avec Toi, en hymnes souveraines, ce rêve qui m’emplit, fantasmatique encore, tant il se sait privé des souffles de ton corps, aujourd’hui réservés, ne s’accordant qu’à « Lui », cet autre que j’envie, quand persiste l’espoir pour mon être béguin de T’enlacer aussi, si Notre sort ainsi et pour Nous deux décide de m’offrir à Ta vie pour que je m’encre en Toi au moelleux de Ta chair, amant thuriféraire infiniment ému, ; car tel suis-je en ma cornue, ensorcelé si fort par les pulsions de Ta Beauté aux flots de grâces dentelées, gravant en ombres d’Or Tes Nues en mes décors. Ainsi T’affirmes-tu, Démone Dissolue de mes nuits sans vertu, si rare Sourire Mutin de mes jours Valentins ; car telle sais-tu être, « TOI », la plus Belle des roses qui enfin soit éclose en mon secret jardin friand de tes Soupirs aux libertins Désirs, où, moi, ton aède affidé et fervent sigisbée, ivre à me noyer, en l’idéalité des Charmes enjôleurs de Ta Féminité aux orgasmes vainqueurs, j’immole Ce Cœur en fête au faîte du Bonheur, le Mien, qui butine Ton Sein… S’offrant plénier au Tien.



En t’avouant ceci, je n’ai guère évoqué ce « VOUS » du « Toi offerte à Lui », cet autre de Ta vie. Je l’ai traduit par préférence un peu différemment, délaissant à dessein celui de vos soleils, pour qu’en Intime Office, là, où mon sang, si chaud de ses allants m’absout, je plaide pour nos lices… Éperdument idylles, aux vibratos tabous qui aujourd’hui encore brûlent nos corps complices de délices fervents n’appartenant qu’à « NOUS », Virtuels Amants, où ce sont Mon Plaisir et Mes Fols élans réfugiés en Tes bras, soudés à ton aura, qu’ici je te dévoile, quand je te sais fidèle aux galantes entremises à cet autre, promises, qu’il a déjà connues, qu’il connaîtra encore, où Belle, Offerte et Nue, abreuvant sa passion de ta fusion plénière, charnelle et souveraine, tu transcendes la sienne de Tes clartés bohèmes en plénitudes ultimes des magiques amplitudes d’un horizon serein, ne redoutant l’opprobre, ou le remords… Si vain !



Or je n’éprouve ainsi, ni acerbe douleur, ni mélancolie grise courtisant la méprise en vous imaginant, tous deux et jouissant, nimbés de ce mystère où vos ballets de chairs folâtrent sublunaires, surfant ton ordinaire de troubles délicieux, quand Mon Amour en vers à Toi Seule dédié, m’invite à le taire pour ne pas l’incarner en Ta réalité, tant pour « Lui », et chez Toi, en nuptiaux hyménées à lui seul elle octroie tes plus subtils aveux à Ses Flammes mêlés en vaudous corollaires irradiant vos jeux pour féconder vos Terres selon vos vœux de chairs aux laves parturientes, en vos joutes amantes. Ainsi, plus qu’à un tel Festin à défricher ensemble, tu ne me convies, moi, qu’aux confidences différées des impudeurs hardies de tes ardents instants d’oublis s’offrant désincarnés en distillats d’envies à mon espoir ancré d’être un jour en tes bras, ne serait-ce qu’une fois en ma vie prétendante, prévenante oh ! Combien, et non évanescente, si gourmande de « Toi », celui qui soit enfin, oint par tes lices Tendres, écuyer de l’émoi dégustant en partage leurs Envies de convier Ton Singulier Poète à Tes menus de fêtes avec autant d’audaces que dévorantes enlaces, pour qu’avec Toi, en faims à assouvir, quel Privilège Fabuleux, j’éprouve l’assomption en Tes cieux marginaux, des fusions cardinales de Mes laves de feux aux lascives luxures complices des éclairs de tes yeux consentants, et de Tes doux murmures. Oui, il a bien de la chance cet homme de ta vie que je ne connais pas, de Te savoir ainsi disponible et ardente en vos fièvres galantes, sachant te retrouvant, de nouveau éprouver l’Ineffable Bonheur des oublis de vos corps l'un à l'autre soudés, si largement ouverts à l’étendue moiré des somptueux décors de vos êtres enivrés, où vous réenchantez en éruptions natives, vos bains d’intimités geignant sous vos folies… Félines et jolies.

 

Un jour peut-être, il serait fabuleux, sauras-tu me convier à un tel Destin qui ne soit plus fantasme, pour déguster ensemble en un semblable écrin si simplement offert à Nos Désirs Brûlants, Nos deux Êtres S’Aimant. Pour l’heure cependant, gemme thuriféraire, seule mon utopie quelque peu solitaire, opposée malgré elle à ce rival tout en chair, fait Fol Amour, toujours, à Ta Beauté Féline, Féminine Égérie, auréolée, et tant, de Ton Âme Câline. Elle Te rejoint ici, tout comme en mes heures fines où je T’embrasse et Te caresse, où je Te bois jusqu’à Ta Liesse, tel cet enlacé adoubé par Ta peau, celui de tes contrées, que tant j’aspire à être, et que Tu sais combler Amant et Homme Entier… En sensuelles messes où tu jouis d’Aimer.

 

Ainsi, s’oubliant aujourd’hui s’abandonnent mes mots là où mon Cœur T’espère, au sein de Ton berceau, virtuels galants hautement désirés, mais… Vaporeux seulement, par ton aura de femme qui tant se lie à Moi, cependant sans franchir Tes frontières Aphrodites pour assouvir de Tes Attraits les bals sybarites des mille et une joies aux fontaines lubriques de mon sentiment Roi. Troubadours solaires, ma prose et mes vers, comme je le suis Moi, s’émeuvent des joyaux de Ton Aimée Beauté aux Sauvages Ramages, s’enivrent de Tes Grâces, ouatées comme salaces, à Ta Féminité Conquérante et Fragile que je sublime sans douter, aux accouchées licences courtisanes si sensuellement partagées par ailleurs, en un mode incarné où tu brûles sans peur sur toutes les portées de Tes transports vainqueurs, quand tu ne me fais grâce que de ceux propres aux contes ; cependant, si précieux prétendants aux fantasmes avoués, moins sages si souvent que ceux des chairs mêlées étroitement soudées qui s’incarnent entières, car avides impétrants d’extases viscérales demeurant orphelines de n’être nées encore à ces ivres décors follement incantés pour y être goûtées à pleines dents d’envies, s’offrant ainsi candides, à peine dévoilées, aux conquêtes nouvelles pleinement assumées par leurs lubricités aux souffles essentiels, tout comme elles, adulés ; écuyers prétendants comme aèdes exaltés, ils aiment à T’enlacer, mes mots à toi dédiés, de ma réalité aux amoureuses flammes sachant T’épanouir, « TOI », si divine hétaïre, qui tant de Ton emprise imposes chasteté aux tisons rougeoyant des abandons fripons mille fois psalmodiés… De Ma Félicité à tant Te courtiser. Tous en moi séducteurs, ils muent ainsi pour « Toi » mes mots en apparats, ils frémissent en Tes bras qui ne m’étreignent pas, pour, de leurs Voluptés exacerbées sans cesse de délices irradiés à « Toi Seule » consacrés, s’offrir à Ton Aura… À « Toi » ! Oui, « Toi » ! Belle désincarnée, creuset de mon émoi qui brame, et tel, me brûle… « Moi » !

 

Chimère d’aède fou, penseras-tu peut-être ! Cependant Fondatrice de l’Absolu Bonheur qui chaque jour m’étreint lors s’invitent ces heures où Tes si doux refrains, en l’âme de Mes Mots, accompagnent en liesses festonnées d’allégresse, Mon Amour Transcendé… Par Ta Grâce Déesse.

 

Et je vis de T’Aimer… Tu m’as ensorcelé, et planes sur mes eaux.

 



09/04/2024
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