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SIMILITUDES

SIMILITUDES

 

 

Peindre, tout comme écrire ou composer en douces mélodies ou violentes envolées, sous quelque forme d’onde aux élans contrastés d’essences révélées, demande… Non ! Exige, plus impérieusement encore, sa part de solitude méditative, bercée par cette voluptueuse plénitude d’un acte de ferveur, elle-même courtisée par toute grâce transcendantale, qu’elle soit torturée par abyssales béances, ou flammes de passions, naissantes et dévorantes.

 

Ainsi, respirent Nos âmes Artistes, Altruistes, Intuitives et galantes en cette atmosphère expansive de l’Intime frémissant, ne consentant à s’oublier, totalement, irrémédiablement et viscéralement, qu’en leurs tâches présentes, impératives, compulsives et foisonnantes, fussent-elles brèves, mais à Toi consacrées avec tant de Passions jamais parcimonieuses, maîtresses sourcilleuses de nos Amours infantes.

 

Nos émotions, et tant sont-elles foisons, subtilement mêlées nous offrent ce privilège rare d’une exclusive perception à nulle autre pareille, close à tout autre appel d’un extérieur qui ne serait pas d’« Elle », soumise à nul autre intérêt que celui de notre envie soudaine, concrète comme pressante, indécente parfois, de se parer pour Toi de nos souffles en brames.

 

Ce rendez-vous avec le plus intime de soi se consacrant au puissant singulier d’un souffle convoité, métamorphose l’être. Qu’il s’offre à Notre quête, ou non, ses opulences créatives aux mystères profonds consentent à nous rejoindre pour s’abandonner hors limites congrues à nos regards secrets, ardents et jouisseurs, à nos dons rayonnants d’artiste ou de poète. Cette convocation du Tendre, rarement autre, Toujours Sublime, efface tout autre monde que celui fou de nos imaginaires embrassant cet Appel Divin, qui nous impose alors son exil provisoire en Notre bulle aux belles histoires.

 

Ainsi, lorsque l’un peint, muré en son nid hermétique aux couleurs symboliques, il invite l’absence, Ton Absence, sa plus suprême amante, mouvante et bien plus trouble encore que TA Réalité finement incarnée, afin que naisse de ses instincts innés en éveils de beautés, « Cette » image de « Toi » aux fusions débordantes, enivrantes, possédées. Ainsi, Toi, charnellement présente à ses côtés, ou, simplement résonnant de Tes mots en l’atmosphère ouatée de son antre exutoire, voire de ta seule aura qui guiderait la voie de sa composition, Tu troublerais aussi, sans t’en apercevoir, ce fragile climat d’une évidence illuminée, La Sienne. Ainsi, bien qu’il T’espère infiniment, s’oblige-t-il, pour un temps ou longtemps à T’attendre afin d’enlacer mieux encore de sa pensée fiévreuse que tu sais enivrer, ce Trésor qu’est Ton corps aux modelés troublants qui fascine autant son regard d’amant qu’il dédie ainsi à Son Art, pour T’Aimer et se mieux pénétrer en Sa Passion Exacerbée de La Tienne en écho, tant Tu es, paradoxe affolant, tout en lui plus présente, palpable et Sensuelle, gorgée de sang d’absente, lorsqu’il t’astreint ainsi, comme il s’atteint aussi… À semblable abstinence convoquant l’impatience, mais amplifiant l’Émoi… Inné des sens.

 

De même, lorsque cet autre Feu, Aède cependant, compose ce poème aux vers galants, gourmets de Tes saveurs et flammes d’âme comme de cœur, qu’il convoite en corps, lors il marie ses mots aux sens alanguis en désirs et émois qu’il éprouve pour Toi, tant attisé par Ta Beauté il Te condamne, lui aussi, égocentriquement exacerbé, et pour un temps Sa porte sans vraiment le souhaiter, car, privé de Toi il sait mieux encore s’abreuver à Ta vie, dont la sienne, parée de mots aux beaux essors Butine Tes Saveurs, courtise Tes Désirs pour T’offrir les Siens aux Délires Souverains qui l’invitent à T’écrire toujours et encore, sans assouvir jamais La Faim de son cœur tant épris qui bat, là, sous son sein.

 

Muse comme Égérie, Tes horizons aux absolues pulsions se mêlent ainsi à Leurs décors, où déjà leurs deux corps et cœurs enflamment leurs esprits et pénètrent leurs âmes des langoureux oublis de Tes sourires et Aurores qui condamnent leurs morts, car magnifiant Ta Vie se prêtant à leurs arts, ils vibrent du Bel Espoir d’une Félicité qui les inspire pour T’enlacer, et les aspire pour mieux T’Aimer, comme eux aussi… Les sublimer.

 

Peindre, Écrire, Composer… Lorsque l’Art naît de Toi, égoïstes détenteurs de Tes aspirations, tous tes adulateurs se laissent enivrer jusqu’à leurs désarrois par leurs profonds émois, lesquels les inspirent en mille déraisons qu’ils offrent à Tes Désirs… Et à leurs créations.



30/05/2023
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