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PASSION, ET... FRISSONS

PASSIONS, ET… FRISSONS

 

 

Lors cent de mes mots distillent un seul frisson, subtil toujours, si dense, un unique des siens est intense ÉMOTION, aux Majuscules en Pâmoisons ; telle est son ÉVIDENCE à cet amant vainqueur de « Ta Petite Fleur ». Et ce mot orphelin , à lui tout seul vaut tous les miens. Il est son âme comme son cœur, et tout son être entier, toute son éloquence en quelques lettres liées, pour Toi qu’il multiplie jusqu’à cet infini de ce qui le construit, pour T'enlever, Seigneur, jusqu'aux cieux du plaisir, et les mieux honorer, Tes plus Troublants Désirs. Il est L'AMOUR sans détour, sans combats, que tu suis simplement, qui t’aspire malgré Toi en sa fusion ardente, charnelle sente, divine lave toute puissante. Un seul de ses regards, et de ses gestes aussi, comme à peine ébauchée une simple caresse, son seul souffle en promesse, toute sa vie qu'il te confesse, et son désir et sa tendresse, et son Aura sont là pour Toi, en Ton refuge que sont Ses bras, où Tu es TOI, fut-il ailleurs où Tu n’es pas. Et Tout de lui T’invite à la félicité du voyage sacré, ardent en sa clarté… Plénitude de l’être qui s’apprête à s’offrir, à qui se sait Aimé !

 

Pour lui, es-tu ainsi ! Ainsi pour Toi est-il ! Vous n'êtes pas futiles, c’est votre destinée tant festonnée d’émois aux dentelles graciles, et fabuleux ébats.

 

Et Moi, qui rêve d’être « LUI », celui qui seul saura conquérir Ton Lit, je suis encore timidement, en cette alcôve d’un Doux présent, cette ombre osée qui t'encanaille, ce frisson clandestin d’une brise de l’âme qui câline ton corps, seulement éthéré, d’un désir avoué en lettres de poèmes, en éclairs de rosées, Licences avouées de mes envies d'oublis qui taquinent Tes heures d’un bien Tendre Bonheur, par nous deux partagé, friandise de l’être en sa complicité ; Oui, je suis ainsi, depuis toujours je crois, cet ami ambigu qui pour Toi n’est pas plus que ce sourire clair-obscur et soumis au secret ; cette haleine épicée sur ton cœur ; l’amant inachevé courtisant ton bonheur, ce simplement « Ami » un peu particulier à l’intense chaleur, qui sourit à Tes heures pour encore espérer se noyer en Tes jours, peut-être à satiété. Ce serait une Fête pour Nos Mille Beautés en l’océan troublant de Nos souffles mêlés s’enivrant en Vertiges, où l’Absolu le plus Brûlant du verbe AIMER saurait s’offrir aux nues de Notre Belle Acmé.

 

Mais… Ainsi la vie propose-t-elle, comme tant peut-elle aussi les imposer, ses volontés sacramentelles qui savent parfois nous étonner, et nous contraindre ou nous griser. Or, que nous dansions nos tarentelles en assumant de nos élans, chaque Dentelle, ou souffrions, et tant encore, de n’en pas exulter, elle sait toujours être plus Belle lorsque nous nous laissons guider, l’œil vif, l’Audace libérée, et l’Être Entier paré de ses Altérités hors morales en vindicte, prédestinées factices, sur ces voies sacrées d’un ciel Béni pour Nous… Par « Elle ».

 

Et Toi en Elle, Tu es… Ma Belle !



08/10/2022
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