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NOS CARESSES AIMANTES

NOS CARESSES AIMANTES

 

 

Ces caresses sont miel ! Comme lui, elles glissent onctueuses sur ta peau frémissante, traînées gluantes de mon envie charnelle, que goûtent mes lèvres feux avec volupté, et que suavement lape ma langue frivole, friande, ardente et envoûtée. Ma peau à moi, langoureuse maîtresse, épouse les reliefs mouvants de ton corps frissonnant, qui tout entier se tend sous mon désir brûlant pour ton plaisir de femme qui exulte en infinie tendresse aux licences avivées. Nous sommes ainsi acteurs d'une impudique histoire où nos membres se mêlent à nos intimités, amantes chavirées qui s'épousent à l’envi en cette jouissance que l’on souhaite infinie, luxurieuse maîtresse de nos avides sens qui noient nos âmes efflorescentes en cet orgasme somptueux de nos haleines amoureuses.

 

J'imagine souvent ce bord de mer aux embruns enivrants, cette crique propice aux ébats les plus tendres, les plus désordonnés, et Nous, seuls souffles éveillés en cet écrin divin de solitude licencieuse nous aimant sans tabous, sans remords et sans crainte, en abandons sauvages et doux, voluptueusement, charnellement enlacés sur cette plage au sable fin, sertie pour « Notre » intimité, de pierres opalines et garrigue bruissante et surchauffée qu’illumine ce soleil complice et flamboyant réservé aux amants, et jusqu’à l’infini d’un l’horizon au cintre mystérieux noyant en l'eau iodée nos sels en fusion, notre passion de braises aux feux immaculés, en son immensité d’une absolue Beauté.

 

Puis, gorgés de caresses fiévreuses et de baisers ardents aux épices troublantes, l’un en l’autre enchâssés, sertis et accomplis comme assouvis tous deux, irrépressiblement nous somnolons enfin, si délicatement bercés par le chant régulier des vagues éternelles qui font de l'œil à Notre astrée. Cet instant de délices en repos, de communion suprême, exsude l'essence immaculée de nos êtres s’aimant, nous libère de nos jougs, de nos peurs, de nos frustrations grises ou nos hantises noires, et plus que tout encore, de nos regrets de n’avoir su toujours suivre et vivre l’extase de cet acte absolu qui sanctifiant la vie y magnifie nos vues, nos espérances et nos délires avant de s’assoupir parés de nos sourires en ce même berceau de jouissances lyres, pour renaître aussitôt en des joutes nouvelles aux flammes enchanteresses, magiques et somptueuses.



13/02/2023
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