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DÉSIRS, AMOUR, LE BONHEUR N'EST PAS LOIN, MAIS…

 

 

DÉSIRS, AMOUR,

LE BONHEUR N'EST PAS LOIN, MAIS…

 

Il est un Désir

Qui s’impose,

Pour une pose,

Pour un sourire.

 

Un désir carnassier,

Sauvage envie

De l’appétit

D’un hyménée.

 

Telle tempête

Qui bouscule

Nos ventricules

À la fête.

 

Folle brûlure,

En ses ravages,

Pour Nos trop sages

Armures,

 

Irradiant nos sens

Il Nous trouble l’esprit

D’une Intense Folie,

Et tant frémit d’inconvenances

 

Aux indécences rares

Qui chahutent Nos cœurs,

Grenadiers voltigeurs

D’un combat de l’Espoir,

 

Qui, sitôt exaucé,

Insolent personnage

Flétrit Ces Beaux rivages

De Nos félicités,

 

Effeuillant son éclat

En frustrantes langueurs

Après avoir noyé Nos heures

En Ses sublimes et Doux appâts.

 

Alors il réfugie

Nos flammes dépouillées

En si humbles clartés,

Qu’elles s’effacent, meurtries…

 

Pour renaître aux Sourires

Irradiant Son berceau,

Tissant un renouveau,

Ne souhaitant pas mourir.

 

-/-

 

Parfois aussi, il nous fuit,

Redoutant l’embuscade

D’un temps devenu fade

Au creuset de son lit.

 

Alors nous le choyons

Pour ne pas démentir

Son ardent souvenir

Aux rêves d’oraisons,

 

Amantes matricielles

D’un si Tendre climat,

Pâle héritier de Nos ébats,

Et sous tout autre ciel.

 

-/-

 

Quelquefois cependant,

Rare destin,

Il en est un

Qui nous surprend.

 

 

Brillant nuit comme jour

En nos yeux… De Passions,

Défiant l’illusion

Il nous lie d’un Amour…

 

Que tant Nous espérions !

 

-/-

 

Ce Désir-là s’immisce

En subtile gestation

Qui creuse Son sillon

Hors nos artifices.

 

Nous ne le sentons pas

Lors agit son araire,

Tant les bruits de nos vies

L’invitent à se taire,

 

Mais, précieuses graines

Emportées par Son vent,

En Son Tendre Tourment

Nous germons sans fredaines.

 

Longtemps il nourrit

Les arpents de nos terres,

Encore solitaires,

Puis soudain, il surgit !

 

Alors « Nos » pousses Tendres

Muent en laves aux chaleurs

Qui « Nous » font un peu peur,

On hésite à s’éprendre.

 

Or, son ardente nature,

Telle celle du monde,

Chaude sève qui gronde

Chasse ce voile obscur

 

 

De nos enfermements.

Ainsi, souhaite-t-il exulter

« Nous » gorgeant des Beautés

Que déploient les sarments

 

De sa vigne nouvelle.

Et du temps passe encore…

Enfin, il prend corps

Car « UN » Destin l’appelle.

 

Il sent, puis mieux, il sait,

Sans en avoir conscience

Que l’attend Une audience

En pays d’où il naît ;

 

Alors, timidement,

Puis avec effusion,

Éruptive passion,

En « UN » Grand jour de Vent

 

Ne comprenant pourquoi

Un si troublant hasard

Dessille nos regards,

Sûre de « Nos » Émois

 

Aux horizons Jouvences,

Une mer d’écume

Chasse nos brumes

Et nos latences.

 

De Cet Appel tourbillonnant

Décryptant nos silences,

Surgit en Espérance

« CE » Transport si Troublant

 

Qui à présent veut vivre,

Exulter sous nos Cieux

En marées pour les dieux,

Qui enfin Nous enivrent

 

De Ce Désir Courtois

Serein de Plénitude

Privée d’incertitudes,

Amant du Cœur de « Nos » pas,

 

Ancrant en l’océan des sens

« Nos » âmes qu’il accueille,

Défiant les écueils

De « Nos » corps s’épousant

 

Au plus doux des arpèges

Qu’un fervent musicien

Offre à « Nos » lendemains,

En symphonies qui « Nous » protègent.

 

Le Bonheur n’est pas loin

Lorsque l'on Aime ainsi

Un Être dans Sa Vie,

Quand on Aime sans frein…

 

Tout ce qui le construit.

 

-/-

 

Mais… Il faut être deux

Pour éprouver la chose,

Sous peine de souffrir,

En « Nos » pensées moroses

 

Se blessant à « Sa » Rose

Aux épines acérées,

Si de « Deux », « Un seul » ose,

Où peut en « Son Entier »

 

À « Lui » se consacrer.



03/04/2023
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