TEMPS CONTRAIRES, NOUVEAU TEMPS, ODE À MA MUSE
TEMPS CONTRAIRES, NOUVEAU TEMPS
ODE À MA MUSE
Moi tout en bas, Toi tout en cimes,
Toi, Belle en tes hauteurs,
Moi, en mes profondeurs.
Tes sommets, mes Abymes.
J'ai été malheureux
Telle cette âme en peine
Et ce cœur à la traîne,
En mon corps poussiéreux.
Je n'avais plus d'allant,
Seul, j’errais en ma vie,
Tout mon être meurtri
Se rongeait jusqu’au sang,
Et je broyais du noir
Un peu plus chaque jour,
Privé de Tes atours
J'avais perdu l'Espoir.
Sur un long temps, meurtri,
J'ai souffert sur ma lande,
Vide de toute offrande
Qui m'aurait embelli.
J'ai été le jouet de ma désespérance,
Elle savait m'entreprendre à grands coups de boutoir,
M’abandonnant vidé le long de chemins noirs,
Où, pour reprendre pieds il fallait que j'avance.
Mal, j'y suis parvenu, un matin puis un soir,
Un soir, puis un matin toujours se tricotant.
Or, enfin « Ce » matin, Une Lumière Brillant,
J'allais me réveiller pour tutoyer l'espoir.
Me coulant en Son Sein, épousant Son Audace,
Mon regard porta loin en ligne d'horizon,
Où un Nouveau Destin espérait Ma Maison.
Lui emboîtant le pas, je m'offris à ses grâces.
Et aujourd'hui, timide, Mon Renouveau s'amorce,
Je le suis, volontaire, M’agrippant à Sa main,
Puis en pressant le pas pour hâter Son Chemin,
Et mon sang coule à flots, ravivant Mes écorces.
Si quelque vague sombre sait encore m'enlacer,
Quelquefois, comme ça, sans vraiment crier gare,
Je la laisse venir, puis largue ses amarres,
Et à Tes cieux Solaires je viens me confier.
J'engrange une énergie qui m'avait fait défaut,
Elle roule à nouveau en mes veines gourmandes,
Et Mes Yeux dont l'éclat appelle Ses offrandes
Délaissent le malheur pour engranger le Beau.
Je renais sur ma lande qui refleurit encore,
J'avais peur de l'avoir offensée par mes peurs,
Elle n'est pas rancunière, sait oublier mes pleurs,
Et m'offre ses sentiers pour y choyer mon sort.
Enfin ragaillardi, c'est en franches coudées
Que je franchis la ligne d'une saine guérison,
Et je peux de nouveau retrouver Ta maison,
Pour venir t’y rejoindre, aussi m'y reposer.
Si je t'ai quelquefois offensée par mes ires,
Qui surent forcément, acides, me brûler,
Je te demande, à Toi, en qui j'Aime Penser,
De ne pas m'en vouloir et cueillir Mon Sourire,
Qui de nouveau s'élance à l'assaut de Ta vie,
Espérant que la Mienne encore Te Charmera
En caresses d’Aède qui t'ouvre grand Mes bras,
Afin que Toi en Moi danse Ma Poésie
Pour conjurer ce temps qui m'aura rabougri.
Chère Muse singulière, de m'avoir sauvé
J'espère intimement bientôt réenchanter,
De mes mots, Ton aura, en douces mélodies.
Car, j'ai besoin de Toi aujourd'hui sur Ma Terre.
Toi qui tant sais m'offrir en leurs raffinements
Les fleurs de Ton esprit conjuguant Mes talents,
Ton bel élancement, en partages d’« Espères ».
J’ai combattu si dur pour encore T’enlacer,
Tant je me suis fait peur de me savoir ainsi,
Petit homme abattu aux sens amoindris ;
J'étais devenu laid, tu m’as « Ressuscité ».
Rebelle, me revoici en Dentelles Princières
Pour T'offrir de Moi ce que j'ai de Meilleurs,
Ces fruits mûrs et sucrés qui feront Ton Bonheur,
Si tu sais m’inspirer en souffles salutaires,
Amour, Feux et Beauté à régner sur Ma terre,
Qui, pour Toi et Moi ne serait que Chaleur
Sur le fil de Nos Mots, ces si doux arpenteurs
Des immenses contrées débordant Nos Frontières,
D’« UNE » Félicité Amante de Nos Heures.
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