SES YEUX
SES YEUX
Rêveuse, au loin vers l’horizon, Elle contemple la mer,
Ses vagues séculaires tendrement modulées
Par la houle bohème, en ballets cadencés
Là mêlent au zéphyr… Elle affole l’éther.
De Mon regard troublé je devine ses yeux,
Si doux croissants de lune aux caresses ferventes,
Où les feux de Phébus, tels les miens s’orientent,
Car… Même Le Soleil pour Elle en croque un peu.
Moi, qui suis à l’orée de sa vague mourante,
Je la regarde ainsi que l’on mire La Beauté,
Sa grâce me transporte, son sourire m’est clarté,
Elle m’émeut encore quand la voici fuyante.
Hier, Elle m’aimait, je bénissais mon sort.
Sa taille souple et fine est ceinte de rubans
Qui sur l’onde aérienne planent lascivement,
Tels amants irradiés… Quémandant d’autres élans.
Souriant au transport, puissant, de ses Envies,
Sur cette plage d’or s’impriment ainsi Ses pas ;
Elle s’éloigne de moi, galant fané au Cœur Blues Roi,
Et m’évapore Son Azur… Où je m’étais blotti.
Son Cœur n’est plus à moi,
Pour un autre il palpite,
Et ses intimes soies…
Dehors me précipitent.
Cruel Chemin de Croix !
Quand Son Bonheur m’efface,
Le mien en son trépas
De son chagrin m’enlace.
Rêveuse, avec passion Elle courtise la mer,
En épouse les vagues aux crêtes qui blanchissent,
Aériennes, Ses Houles à Elle… Sont leurs complices.
Ainsi buvant l’estran Elle affole l’éther.
Et son regard lointain ignore-t-il ces Feux
Aux larmes sublunaires qui tourmentent ma sente,
M’immolant sous Phébus en tortures ardentes,
Tant Cet Autre Soleil… En Elle croque Ses Yeux.
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