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QU’EST-CE DONC, UN POÈTE !

QU’EST-CE DONC, UN POÈTE !

 

 

Oui ! Qu’est-ce donc, un poète ! Sinon cette source immuable de vives émotions ardentes et souveraines, éternelles amies des impérieux instants, libertaires où non, qui égrènent son temps, et qu’il traduit ainsi, à sa manière, en libres vers, sonnets, quatrains ou délicates proses dont les lettres de sangs, larmes de désespoirs ou de tout autre chose qui tout en lui se gravent quand son Être troublé, offensé par l’affront, blessé par le destin, essuie sous la torture lancinante et cruelle qui couve sous son sein, et qu’alors il confie à ses mains officiantes pour que s’y exorcisent, via l’encre de sa plume, ses souffrances barbares qui par trop l’importunent ; ou, et avec plus de corps, encore, en ces jours fastes de sa vie où tout en lui beau s’accomplit, celles débordant de grâces hautement sensorielles en son cœur aux passions toujours en éveils, quand ses heures les plus douces, les plus ivres aussi, embrasent sa raison de leurs mille folies inspirées par Sa Muse, cette invitée de choix qui bouleverse sa vie avec tant d’abandon, et à qui il confie ce qui tisse son nom, pour qu’en son alchimie… Il exulte à l’ambon.

Des fracas irradiants du monde qui l’étreint, ce poète résonne en millions de fréquences lui demandant audience : de symphonies obscures, concertos enlevés ou mélodies de l’âme en simples mélopées. Il trépigne et danse, endure comme il se rend, Aime autant qu’il exècre, et en chaque tourment comme en chaque folie, il s’affine un peu plus en nouveaux incendies, que troublé il traduit à sa faconde à lui.

S’il succombe parfois sous quelques mots minés des sapes volontaires d’une voix qui l’éteint, le questionne ou l’achève en abjecte sentence, il ne renonce pas, et de nouveau s’élance en de poignants et plus fervents combats, qui tissent, singuliers… Son Beau Chemin d’Humain.

Il est : ce monde sans frontières où fleurit le réel et naît l’imaginaire qu’il brode à ses couleurs, sachant auréoler de ses fragrances altruistes les plus précieuses et raffinées, ses fables merveilleuses que l’espoir embellit, que la peine flétrit, et que sa mort condamne, magnanime, à vivre encore telle âme dévoilée en d’autres qu’elle pénètre de ses odes achevées, que Jusqu’à l’infini de ce que vit son Être il aura saupoudrées sur sa terre de conquête d’un bonheur espéré, qu’il aura caressé sans jamais le soumettre, ni jamais aliéner… Sa Muse « Liberté ».



02/10/2023
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