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LANGAGES… ET PARTAGE !

De ce corps que tu ne désires pas

Tu redoutes le don à une autre que Toi ;

Toi ! Qui lisse du doigt mes effluves d’amour

Mais ne sait t’accorder à leur fervente cour ;

Devant la profondeur de mon tendre ramage

Tu éprouves en ton cœur ce douloureux partage,

Lors, affrontant soudain cette vision soudaine

Tu trembles de douleur en souffrance fontaine.

Car mes mots, ces amants d’émotions qui s’oublient,

Savent, eux, si ardents écuyers offrir en autre lit

Mes baisers, mes soupirs et ondes de désir

Quand Toi tu me refuses le don de « Ton » plaisir.

Tout comme Toi je sais combien il faut d’amour

Pour admettre en son âme un souffle d’autre cour

En ce cœur qui pour soi respire d’un appel,

Mais s’offre en un ailleurs en ses festins charnels,

Quand si intimement il se confie aussi

En tant de lettres d’or aux subtils écrits

À mes folles envies de tes franges d’émois,

Aguichantes chimères pour qui ma chair flamboie,

Attisée par l’esprit de Tes si tendres maux

Complices de mes heures, unifiant nos ego

En frissons et langueurs de Tes flammes de cœurs

Qui refusent pour moi un corps à corps vainqueur

Aux brûlantes couleurs

De ce troublant bonheur

Pour « Ton Amour Entier »,

Où ivresses espérées

Et vertiges frondeurs

M’offrirait et « Ta Fleur »

Que je saurais choyer

Des troubles voluptés

De mes vives ferveurs,

Et « Ton » âme et « Tes » heures,

Et « Ta » rare beauté,

Charnelles épousées

Aux câlines saveurs

D’écumantes liqueurs,

Pour émois, y noyer

En ferventes marées

D’ébats ensorceleurs

De cœurs

En corps soudés,

Mon être révélé

Au secret de tes bras,

Par tout ce qui fait « Toi »,

Et « Ta » féminité

Enlaçant mon acmé

Pour la première fois,

Qui n’appartient qu’à « Toi »,

Tels ces vers dédiés

Parés du verbe « Aimer »

Offerts à « Ton » aura…

Qui tant sait m’irradier.