DESAROIS...
DÉSAROIS…
Je ne sais plus penser…
Mes idées vagabondent
Là où souffre Ton âme,
Sur ces bien tristes ombres
De ton coeur blessé.
Je ne sais plus poser
Sur chaque mot qui passe,
Un baiser, une rose,
Une lueur de grâce,
Leurs souffles meurent d’oser.
Je ne sais plus rêver…
Hors cette brume acide,
Froide sueur en fièvre
De frissons homicides
Aux songes insensés.
Je ne sais plus panser,
Ni Tes plaies, ni les miennes,
Béances de douleurs
Elles pleurent diluviennes
Sur nos flammes noyées.
Alors j’espère un mot,
L’éclat d’une parole,
L’haleine de ta vie,
Quand la mienne te frôle,
En buvant nos sanglots.
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