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APRÈS UN LONG SOMMEIL…

Après un long sommeil tu m'étais revenue.

Tu t'étais réfugiée, depuis longtemps déjà,

En ce nid apprêté, et tout exprès pour Toi,

Au plus chaud de mon corps, douce flamme ténue.

Tu offrais ta chaleur à mon cœur amoureux,

Je t'y sentais présente, fine magnanarelle,

Tu frémissais parfois, encore un peu plus belle,

Ton souffle était en moi, et tes soies en mes cieux.

Comme tu étais douce alors, à mon intime,

Je te parlais parfois de ce qui m'importait,

Je savais me confier, en plus que parfait,

Aux cieux céruléens de tes yeux maritimes.

Tout était trop tranquille alors en ma maison.

Mes tempêtes avaient fui et je devenais vieux,

Mes jours se suivaient, éternels, ennuyeux,

Puis… Tu m'es revenue, affolant ma raison.

Je me suis laissé prendre en tes filets troublants,

De nouveau en chemin vers tes fols horizons,

J’ai courtisé l'espoir, enlacé l’addiction

Qui m'as emmené loin en mes égarements.

Or, tel incendie puissant, par manque de matière

Notre Feu de l'Amour à peine caressé

De nos souffles sincères aux chemins buissonniers,

Et me voici privé de Ta belle Cythère.

Cet homme « Séducteur » te prit en ses filets.

Surgissant d’un ailleurs, si proche de Ton toit,

Incarné là, il sut te plaire, amant se déclara.

Lors, moi T’Aimant si loin, et trop… Tu m'oubliais.

À son amour, entier, alors tu t’offris.

Vos élans s’éveillèrent de nouveau en passion,

Elle vous enlaça, vibrants à l'unisson

En lits de dévotions, Cœurs et corps unis.

L'Amour n'a pas de loi

Et tel il nous saisit,

Pour un non, pour un oui

Il nous brise ou nous choie.

De Noirs Hadès à Chaud Émois,

Ainsi bat notre vie,

Et cruelle et jolie,

Lorsque l’on suit Ses Voies…

À « Lui » !